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Origen e historia de los judíos en Italia
Por Violette Novo Germanaud
Extractado de la Guía Genealógica Judía de B. Ginger.
(Se refiere a sefaradíes)
"Se encuentran judíos en Italia desde la época romana. En la Edad media, documentos del siglo X dan cuenta de reservas de los venecianos contra los judíos. Pero la República Serenísima no les concede el derecho de residencia estable, por lo menos hasta el siglo XIV. En 1503, Don Jitzhaq Abrabanel, hombre político y personalidad de alto valor en el ambiente cultural, se instala en Venecia después de la expulsión de España de 1492.
La palabra ghetto es el nombre de una isla en la que los judíos de Venecia son encerrados en 1516, ejemplo seguido rápidamente por otras ciudades italianas, excepto Livornia.
Por otra parte, los judíos primitivamente concentrados sobre todo en Roma y Sicilia son expulsados de esta última, que forma parte del reino de las Dos Sicilias, en 1492, al mismo tiempo que los judíos de España. Muchos de ellos se establecieron entonces en Roma, en los estados papales, y en las principales ciudades del Norte. En 1593, los Grandes Duques de Toscana conceden grandes privilegios a los Marranos fugitivos de España y Portugal, y en particular la posibilidad de retomar sin riesgo la fe de sus ancestros.
La población judía en Italia alcanza las 50.000 almas en el siglo XVII y aproximadamente 40.000 en la actualidad."
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Extracto de "Los Judíos de España, historia de una Diáspora", de una conferencia de Jean-Pierre Filippini a propósito del camino de los Marranos en Italia.
"La Livournine"
En el siglo XVI, a imitación de los duques de Ferrara y del Papa, y aún hasta la República de Venecia, los Grandes Duques de Toscana trataron de atraer a Pisa y, en segundo lugar, a Livorno, en la época un humilde burgo, a los marranos que huían de la Península ibérica; aquellos que tenían reputación de excelentes comerciantes, provistos de abundante capital y beneficiados con redes importantes de negocios. En 1547, Cosme 1º invita a los cristianos nuevos portugueses a instalarse en Pisa con la condición de que aparentaran, cuando menos, ser cristianos, prometiéndoles sin embargo que, si cayeran en la herejía o fueran denunciados por cualquier otro delito concerniente a la fe, serían juzgados por tribunales del Estado y no por la Inquisición.
Fernando 1º les acordará sucesivamente las cartas-patentes del 30 de junio de 1591 y el edicto del 10 de junio de 1593, `la Livournine´, que amplía y precisa, a pedido de estos últimos, las ventajas concedidas a los comerciantes judíos que vinieran a instalarse en Pisa o en Livorno...
...Las posibilidades, para los judíos, de retomar la fe de sus padres, incluso si habían vivido como cristianos en otros lugares (art.3). Además, solamente los magistrados de la Nación Judía son los que tienen la facultad de traer (ballottare) a los judíos venidos de otras comunidades (art. 31 y 32); esta incorporación tiene carácter de salvoconducto, pues los "ballottati" se encuentran al abrigo de toda persecusión por deudas contraídas antes de ingresar a la Toscana...
Por otra parte, está estipulado en el edicto que estos privilegios, que deben ser rigurosamente observados por las autoridades civiles y militares del Gran Ducado, son renovables automáticamente cada veinticinco años a menos que sean revocados con un preaviso de cinco años."
Textos en francés por Violette Novo Germanaud enviados a la lista Espasfarad (casi siempre, sobre judíos sefaradíes)
Extrait d'un bref aperçu sur l'histoire des Juifs en Italie d'après le Guide de généalogie Juive de B. Ginger.
"On trouve des Juifs en Italie depuis l'époque romaine. Pour le Moyen-Age, des documents du Xème siècle font état des réserves des Vénitiens à l'encontre des Juifs. Mais la Sérénissime République ne leur accorde pas le droit à une résidence stable, du moins jusqu'au XIVème siècle. En 1503, Don Jitzhaq Abrabanel, homme politique et personalité de haute valeur dans le domaine de la culture, s'installe à Venise après l'Expulsion d'Espagne de 1492.
Le mot ghetto est le nom d'une île dans laquelle les Juifs de la cité de Venise sont enfermés en 1516, exemple rapidement suivi par d'autres villes italiennes, excepté Livourne.
Par ailleurs, les Juifs primitivement concentrés surtout à Rome et en Sicile sont expulsés de cette dernière, qui fait partie du Royaume des Deux Siciles, en 1492, en même temps que les Juifs d'Espagne. Beaucoup d'entre eux s'établissent alors à Rome, dans les Etats du pape, et dans les principales villes du Nord. En 1593, les Grands Ducs de Toscane accordent de précieux privilèges aux Marranes fugitifs d'Espagne et du Portugal, et en particulier la possibilité de revenir sans risque à la foi des ancêtres.
La population Juive de l'Italie ateint 50 000 âmes au XVIIè siècle, et environ 40 000 de nos jours."
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Extrait de " Les Juifs d'Espagne, histoire d'une Diaspora", déjà évoqué ici au sujet du chemin des Marranes en Italie
C'est un extrait de conférence de Jean-Pierre Filippini, maître de conférence à Paris I
"La Livournine"
Au XVIè siècle, à l'imitation des ducs de Ferrare et du pape, voire de la république de Venise, les grands-ducs de Toscane cherchèrent à attirer à Pise et, secondairement, à Livourne, alors humble bourgade, les marranes fuyant la Péninsule ibérique;ceux-ci avaient la réputation d'être d'excellents commerçants, pourvus d'abondants capitaux et bénéficiant d'importants réseaux d'affaires. En 1547, Côme 1er invite les Portugais nouveaux-chrétiens à s'installer à Pise, à condition qu'ils restent, au moins en apparence, chrétiens, leur promettant toutefois, au cas où ils tomberaient dans l'hérésie ou seraient dénoncés pour tout autre délit concernant la foi, qu'ils seraient jugés par les tribunaux de l'Etat et non par ceux de l'Inquisition.
Ferdinand Ier va accorder successivement les lettres patentes du 30 juillet 1591 et l'édit du 10 juin 1593, la Livournine, qui amplifie et précise, à la demande de ces derniers, les avantages concédés aux commerçants Juifs qui viendraient s'installer à Pise ou à Livourne......
......La possibilité pour les Juifs de revenir à la foi de leurs pères, même s'ils ont vécus en chrétiens ailleurs ( art.3). En outre, ce sont les seuls magistrats de la Nation Juive qui ont la faculté de " ballotare", d'agréger à la Nation les Juifs venus d'autres communautés.(art.31 et 32); cette agrégation ayant valeur de sauf-conduit, puisque les " ballottati" se trouvent à l'abri de toute poursuite pour toute dette contractée avant leur entrée en Toscane.........
En outre, il est précisé dans l'édit que ces privilèges, qui doivent être rigoureusement observés par les autorités civiles et militaires du grand-duché, sont accordées pour une période de vingt-cinq ans, et renouvelables automatiquement de vingt-cinq ans en vingt-cinq ans, à moins d'être abrogés avec un prévis de cinq ans."
